Il y a quelques temps, un archéologue amateur alertait la presse à propos de la construction d’un Monsieur Bricolage à Carnac sur un site qui contenait quelques dizaines de menhirs plantés depuis l’époque du Néolithique. Le maire de Carnac, Olivier Lepick, se défend quant à lui en contestant l’intérêt archéologique des pierres situées sur le site de Montauban où sera construit le nouveau M. Bricolage.
Quoi qu’il en soit, pour an Tour-Tan, cette atteinte au patrimoine breton était inadmissible : « Non content d’avoir transformé la côte en une résidence secondaire géante pour les boomers français, le maire de Carnac, monsieur Lepick, s’en prend désormais au patrimoine immémorial breton et européen, en détruisant 39 menhirs vieux de 7000 ans » affirment ces jeunes militants bretons. Magouilles politiciennes, permis de construire refusé puis miraculeusement validé, cet événement ne doit pas rester impuni. Nous appelons tous les bretons sincères et amis de la cause bretonne, peu importe leur couleur politique, à s’unir et à faire part de leur mécontentement à la mairie ».
Dimanche dernier, les militants d’An Tour-Tan se sont rendus sur le site de la construction de M. Bricolage pour protester contre l’opacité des décisions prises et pour demander que la lumière soit faite sur cette affaire qui secoue légitimement les Bretons et plus largement tous les défenseurs de la civilisation européenne.
Une action qui, on l’espère, fera réagir la classe politique et permettra de déterminer les responsabilités des uns et des autres dans cette triste affaire.
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War-raok !
Neven ar Ruz
Barr-Avel 